Resident Evil : Retribution - Gun's And Alice [ Critique ]

30 septembre 2012

Resident Evil : Retribution - Gun's And Alice [ Critique ]

- Film réalisé par : Paul W.S. Anderson;

- Casting : - Milla Jovovich ( Alice );

- Michelle Rodriguez ( Rain );

- Sienna Guillory ( Jill Valentine );

- Shawn Roberts ( Albert Wesker );

- Bingbing Li ( Ada Wong );

- Johann Urb ( Léon Kennedy )...;

- Sorti le : 26 Septembre 2012;

- Genre : Action, Science-Fiction;

- Nationalité : Américain, Canadien, Allemand;

- Durée : 1h35;

- Synopsis : Le terrifiant virus mis au point par Umbrella Corporation continue à faire des ravages partout sur Terre, transformant les populations en légions de morts-vivants affamés de chair humaine. Alice, l’ultime espoir de notre espèce, s’éveille au cœur du plus secret des complexes industriels d’Umbrella. Au gré de son exploration à haut risque et de ses découvertes, les zones d’ombre de sa vie s’éclairent… Plus que jamais, Alice continue à traquer les responsables de l’atroce infection. De Tokyo à New York, de Washington à Moscou, elle les pourchasse jusqu’à la révélation explosive qui va remettre en cause toutes ses certitudes. Avec l’aide de nouveaux alliés et d’anciens amis, Alice va devoir se battre pour survivre dans un monde hostile, au bord du néant. Le compte à rebours a commencé …

- Critique :

Saga réputée pour être la cible de toutes les railleries qui existent, « Resident Evil » revient avec un cinquième volet, sous la caméra d’un des réalisateurs les plus détestés du cinéma moderne à savoir Paul W.S. Anderson, qui s’était occupé du premier et du quatrième opus du nom.

Concédons-le immédiatement, si l’absence totale de fidélité quant à la célèbre franchise des jeux-vidéo a fait et continuera encore de faire grincer les dents des afficionados, la saga « Resident Evil » en elle-même est un condensé de plaisirs visuels les plus variés ainsi que de tous les autres plaisirs - coupables - que le cinéma peut nous offrir. Malgré un troisième volet calamiteux pour cause de plagiats vulgaires ainsi qu’un quatrième peu exaltant, c’est avec un immense plaisir que nous retrouvons Alice aux pays - ou plutôt dans le monde - des zombies dans cette nouvelle aventure portant le titre de « Resident Evil : Retribution ». Au casting, nous retrouvons pour la cinquième fois consécutive Milla Jovovich, femme d’action bien décidée à ne pas faire oublier son image d’éternelle girl-power dévastatrice. Dans cet opus, elle quintuple la dose et nous livre une performance des plus jouissives ! Vêtue d’une tenue en cuir qui n’est pas sans rappeler une autre action-girl à savoir Kate Beckinsale dans « Underworld » ( ou une pratique sexuelle douteuse si l’on veut être politiquement incorrect ), cette héroïne nous éblouie à chacune de ses acrobaties et ses combats. Michelle Rodriguez, dont le personnage est mort dans le premier volet, est bel et bien de retour ! On saluera l’inventivité - ou la folie – du réalisateur quant à la raison de ce retour inattendu. Enfin, n’oublions pas un personnage emblématique de la franchise à savoir Jill Valentine, interprétée par Sienna Guillory ou encore Albert Wesker sous les traits de Shawn Roberts. Le résultat ? Le spectateur est fou de joie de voir ces personnages se faire la guerre et le film suscite un fort intérêt en ce qui concerne son programme d’action réjouissant.

La plus grande qualité de « Resident Evil : Retribution » réside dans le probant talent graphique de Paul W.S. Anderson. Si ce dernier semble être un novice confirmé en matière de scénario ( bien que ce cinquième volet parvient à nous surprendre finalement ), il n’en demeure pas moins qu’il reste un réalisateur qui maitrise parfaitement son univers visuel. Un univers somme toute ultra référencé puisque l’on y retrouve des similitudes avec « Aliens » ou encore « Fight Club ». Des références plus ou moins frontales qui prouvent que le film n’est pas un ramassis d’inepties en tous genres mais bien une œuvre qui fait preuve d’une certaine maitrise jusqu’à pousser le spectateur dans un semi-état d’orgasme. En effet, les tenants et les aboutissants du scénario sont plutôt bien sentis et parviennent à nous surprendre ! Paul W.S. Anderson est parvenu à intégrer les villes de New-York, Tokyo ou encore Moscou, le tout dans un seul et même film de 1h35 ! Un pari improbable au premier abord mais ce dernier a fait preuve d’une idée croustillante pour parvenir à ses fins et le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat global est plus qu’efficient. Par ailleurs, la construction narrative semble identique à celle d’un jeu-vidéo conventionnel. Certains reprochaient au cinéaste de s’éloigner de l’univers des jeux du même nom et pourtant, il semble répondre à cette vague de critique en adoptant une trame similaire à celle d’un jeu. Moyennant des personnages, un but final, le tout en passant par différents niveaux : « Resident Evil : Retribution » est un véritable jeu vidéo sur grand écran ! Effectivement, le long-métrage et bien trop court et aurait sans doute mérité un traitement plus approfondi vis-à-vis de ses personnages mais le plaisir est réel et il n’est à ne surtout pas bouder tellement il est immense. A noter une utilisation de la 3D, qui était déjà excellente lors du précédent opus, et apporte ici une immersion jouissive durant les séquences d’actions ébouriffantes, notamment lors de l’affrontement final. Le tout orchestré par une musique signée Tomandandy qui alterne envolées lyriques flamboyants et électro pugnace ( la meilleure bande originale de la franchise indéniablement ). Un rythme qui ne faiblit jamais et ce, jusqu’au dernier plan qui fait immédiatement frémir d’anticipation les papilles du spectateur assez conquis qui attend désormais le sixième et ultime volet !

Un film qui fera encore une fois des anti ( comme tous les longs-métrage signés Paul W.S Anderson ), mais on remercie grandement ce dernier pour nous avoir fourni un divertissement d’aussi bonne facture ! Les acteurs s’amusent à l’écran, le spectateur également ! On adore !

7,5/10

Morgan.